UFC-Que Choisir de la Vienne

Un litige où persévérance et jurisprudence font bouger l’assurance.

Nos adhérents, M. et Mme A. ont confié divers travaux à une entreprise sur leur résidence secondaire située sur le bassin d’Arcachon ; en particulier la pose d’un portail battant motorisé. D’importants dysfonctionnements sont très vite apparus sur ce portail. Un recours à une garantie s’imposait mais…

Pour lire la suite de l’article fait par l’une de nos conseillères litige

29 décembre 2021

La fibre optique : tous éligibles à l’horizon 2025

La fibre optique : quels sont ses atouts ? Qui peut s’y raccorder et quand ? Comment se fait le raccordement ? A quel coût ?

Le secrétaire d’État chargé de la transition numérique et des communications électroniques, Cédric O, le promet : au même titre que l’eau, l’électricité ou le téléphone, « la fibre est un bien essentiel, et nous en ferons un service universel à l’horizon 2025 »

Pourquoi la fibre ?

La fibre est un fil de verre ou de plastique plus fin qu’un cheveu. Les débits y sont jusqu’à 100 fois plus importants qu’avec l’ADSL. C’est un atout incontestable pour le télétravail, d’autant plus qu’il est possible de connecter plusieurs terminaux en même temps (ordinateur, smartphone, tablette).  Avec la fibre, télécharger un film ne prend que quelques secondes et les vidéos en streaming se lancent presque immédiatement.  On peut regarder plusieurs chaînes en haute définition simultanément,   et accéder aux programmes en ultra-haute définition (4K) – à condition de posséder un téléviseur compatible. Autres avantages de la fibre : un débit qui ne se dégrade pas quelle que soit la distance entre le nœud de raccordement optique et le logement, et un temps de réponse (ou ping) très court, idéal pour les joueurs en ligne.

Déploiement de la fibre dans la Vienne

En 2021 Poitiers et Châtellerault sont équipés. Pour Poitiers, ce sont 60 155 logements directement raccordables à la fibre.  Pour donner un coup d’accélérateur au développement de la fibre optique dans les territoires les plus ruraux, les Départements de la Vienne et des Deux-Sèvres, Orange et l’Etat ont signé une convention dite « AMEL » le 30 mars 2021.  Cela représente 449 communes, majoritairement de moins de 3 000 habitants, pour les deux départements. Ci-joint le calendrier prévisionnel pour le département de la Vienne.

Comment se fait le raccordement ?

Lorsque la fibre arrive dans la commune ou le quartier, il existe une étape indispensable avant de faire installer la fibre optique dans sa maison ou son appartement. Il s’agit du test d’éligibilité. Ce dernier permet aux clients de connaître les fournisseurs d’accès à Internet susceptibles d’installer la fibre optique chez eux.

Les immeubles récents dont le permis de construire a été déposé après le 1er octobre 2016 ont été pré-fibrés, et disposent donc d’un Point de Terminaison Optique puisqu’il s’agit d’une obligation légale. Pas de travaux à prévoir, il suffit de raccorder le point de terminaison optique de l’immeuble au point de branchement qui se trouve sous la voierie ou sur un poteau.

Dans le cas d’un immeuble plus ancien, si vous êtes copropriétaire, il faut faire une demande à votre syndic, en envoyant un courrier recommandé, pour demander à ce que la question du raccordement de votre immeuble à la fibre optique soit à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale. Le syndic ne peut pas s’y opposer. Si vous êtes locataire, vous bénéficiez  d’un « droit à la fibre optique », votre propriétaire ne peut pas s’y opposer. Après avoir choisi l’opérateur, l’installation se passe en deux étapes : tout d’abord, la pose de la fibre optique dans la colonne montante, depuis le bas de l’immeuble jusqu’aux étages, puis le raccordement final des différents logements à partir des boîtiers d’étage.

Dans le cas d’une maison individuelle, il faut compter 2 à 4 h pour l’installation. Entre la rue et la maison, la liaison se fera par un câble aérien ou souterrain. Ensuite, il faudra tirer la fibre depuis le point de terminaison optique jusqu’à la prise fibre à laquelle on reliera la box.

Coût du raccordement

Le déploiement d’un réseau de fibre optique dans un immeuble est gratuit. La loi prévoit que le fibrage de l’immeuble soit sans frais pour le copropriétaire ou l’occupant. Les coûts liés à l’installation de la fibre sont à la charge de l’opérateur d’immeuble, qui reste propriétaire de son infrastructure pendant 25 ans. Dans ce cadre, il doit en assurer la maintenance et l’entretien.

Dans le cas d’une maison individuelle, les frais de raccordement sont à votre charge sauf si l’opérateur vous offre votre raccordement au réseau fibre optique.  le prix du raccordement fibre pour une maison varie selon le type de branchement (aérien ou souterrain) et selon l’opérateur.

Frais de raccordement et frais d’installation : attention, les frais de raccordement fibre ne doivent pas être confondus avec les frais d’installation de votre box fibre. Certains fournisseurs d’accès à internet proposent en effet de manière optionnelle des services d’installation à domicile de votre box et de vos équipements. Concrètement, avec ce type de prestation, le technicien se charge de paramétrer vos différents équipements à internet (tablette, ordinateur, smartphone …) mais aussi vos services de télévision ou encore votre boite mail. Il ne s’agit donc pas du raccordement de la fibre à votre logement.

Les couacs

La France est plutôt un bon élève sur le déploiement de la fibre optique, mais la qualité de mise en œuvre laisse à désirer. Pourtant les opérateurs d’infrastructures s’étaient mis autour de la table en 2019 pour définir une feuille de route de bonnes pratiques dévoilée en 2020. Ce document prévoyait notamment le renforcement des clauses de qualité au sein des contrats avec les sous-traitants et la systémisation des comptes rendus photos pour chaque intervention permettant un contrôle de l’état des différents points du réseau (point de mutualisation, point de branchement optique, prise terminale optique), avant et après chaque intervention.

Cependant, les plaintes déposées sur le site  J’alerte l’Arcep ou directement auprès de l’Arcep augmentent. Environ un tiers des raccordements se passe mal. Raccordements spaghetti, utilisateurs débranchés au profit d’un nouvel abonné, dégradation des armoires de rue, déconnexions temporaires, difficultés de raccordement, les raisons de mécontentements sont nombreuses. 

Pour venir à bout de ces problèmes, l’Arcep a présenté un plan d’action autour de trois axes. Le premier est d’assurer une meilleure communication entre les opérateurs d’infrastructures et commerciaux. Pour cela, l’autorité souhaite la mise en place d’un outil interopérateur de notification en temps réel des interventions. Il donnera une meilleure visibilité sur les travaux réalisés et les risques de déconnexion. Deuxième axe de travail, une analyse automatique des comptes-rendus photo (par exemple en utilisant l’intelligence artificielle). Des tests ont été réalisés notamment par SFR pour détecter les raccordements « spaghetti » dans les armoires. Enfin dernier point, le régulateur demande aux opérateurs de remettre en état les infrastructures les plus dégradées.

 

 

22 décembre 2021

Planet score, un nouvel affichage

Développé en réponse à un appel à projets de l’Ademe et du ministère de la Transition écologique, le Planet-Score, informe sur le bilan environnemental des produits alimentaires. Ce modèle plébiscité par les consommateurs, va être testé par de grandes marques.

L’UFC-Que Choisir, soutien du Planet-Score, indique qu’un sondage réalisé auprès de 1 000 personnes révèle que 81 % des consommateurs seraient influencés par ce type d’étiquetage dans leur acte d’achats

16 décembre 2021

Radars embarqués dans la Vienne

Loin de nous l’idée de polémiquer sur les nouveaux radars mobiles récemment mis en œuvre dans notre département.

La Sécurité routière est un point sur lequel nous n’avons pas le droit de transiger et le respect du code de la route, la vigilance, les distances de sécurité, les limitations de vitesse sont des impératifs plus que vitaux puisqu’ils sauvent des vies.

On a donc appris, ces jours derniers que des voitures radars conduites par des opérateurs privés sont utilisées dans la Vienne depuis début décembre.

De quoi s’agit-il et à quoi doivent s’attendre les automobilistes ?

Pour lire la suite de notre article fait par un de nos administrateurs 

13 décembre 2021

Additifs alimentaires : quel est leur rôle ? Sont-ils sans danger pour notre santé ?

Naturels ou synthétiques, ils servent à conserver plus longtemps les aliments, à leur donner davantage de goût, à améliorer leur texture ou leur couleur. Mais on peut se demander si leur ajout est toujours nécessaire et s’ils n’ont pas d’effets indésirables sur notre santé.

Qui n’a jamais été surpris en lisant la liste des ingrédients sur l’étiquette d’un produit préemballé ? En examinant cette liste, on constate que les matières premières n’en représentent qu’une petite partie, la plus grande part comprend les additifs et arômes.

Les additifs sont répertoriés par catégorie (colorant, antioxydant, etc.), identifiés par leur nom ou leur code : lettre E suivie de 3 chiffres dans l’Union Européenne. Leur usage en alimentation est autorisé après une évaluation de leur innocuité et ils doivent, en théorie, répondre à un besoin technologique. Ces substances, plus de 300 autorisées dans l’Union Européenne, ont fait l’objet d’études permettant de définir la dose journalière admissible (DJA exprimée en mg/kg). Certaines peuvent être autorisées dans une zone géographique et interdite dans d’autres. Mais ces études portent sur chaque additif pris séparément, sans tenir compte de leur cumul possible par le consommateur. Quant aux arômes, ils ne sont pas considérés comme des additifs et sont inscrits sans code sur l’étiquetage.

Principaux additifs

  • Colorants (E100 et suivants)

Leur rôle est de renforcer la couleur des aliments pour les rendre plus appétents. Ils peuvent être naturels, comme la curcumine E100 extraite du curcuma ou encore le rouge de cochenille E120 extrait d’insectes parasites du cactus, mais aussi synthétiques, par exemple la tartrazine E 102 qui colore certains potages ou moutardes.

Sur un étal de poissonnerie, le saumon d’élevage, naturellement gris, aurait peu de succès devant son cousin le saumon sauvage, qui doit sa couleur aux crevettes et au krill qu’il ingère quotidiennement. Grâce à l’astaxanthine E161j, produite industriellement et mélangée à son alimentation, le saumon d’élevage aura une belle couleur orangée.

Qu’en est-il de l’innocuité des colorants ? Prenons le cas du rouge de cochenille, naturel, qui colore certains yaourts aromatisés et céréales du petit déjeuner. L’EFSA, autorité européenne de sécurité alimentaire, recommande de limiter son usage : possibilité d’allergies respiratoires et alimentaires. Il est également suspecté de favoriser l’hyperactivité chez l’enfant. Mais il n’est pas interdit, sauf en alimentation biologique. Autre exemple : le dioxyde de titane E171, colorant minéral blanc, que l’on pouvait trouver dans les bonbons, biscuits, glaces… sauf en alimentation bio où il n’est pas autorisé. Il est interdit dans l’alimentation, en France, depuis 2020, soupçonné de favoriser le cancer du côlon, sous sa forme nanoparticulaire. Autre secteur, autre réglementation, ce même E171 reste autorisé dans les médicaments et dentifrices !

  • Conservateurs (E200 et suivants)

Ils protègent les aliments des altérations dues aux mico-organismes (bactéries, levures, moisissures).

Dioxyde de soufre E220 et sulfites E221 à 228 sont rajoutés dans les charcuteries, fruits secs, vins, comme antibactériens. Ils peuvent être responsables d’intolérances se manifestant par des rougeurs, urticaires, larmoiements. Leur présence à une concentration supérieure à 10 mg/L ou kg de produit fini doit être signalée par la mention « contient des sulfites ».

Les nitrites de potassium E249 ou sodium E250, sont utilisés dans les salaisons pour éviter les intoxications au bacille botulique. Revers de la médaille, ils ont des effets toxiques connus ; entre autres, ils réagissent avec les amines des aliments en formant des nitrosamines à très fort effet cancérigène. Une proposition de loi a été déposée à l’Assemblée Nationale en décembre 2020, pour interdire leur usage en alimentation.

 

  • Antioxydants (E300 et suivants)

Action antioxygène qui évite le brunissement des produits à base de fruits et légumes et le rancissement des graisses.

Le plus connu est l’acide ascorbique ou vitamine C E300 ainsi que ses dérivés E301 et 302. Il existe naturellement dans les agrumes et autres fruits ou légumes. Toutefois, l’additif utilisé dans l’industrie alimentaire est synthétique. Sans danger avéré, il est utilisé dans l’alimentation infantile.

Les tocophénols E306 à 309 ou vitamine E se trouvent naturellement dans les végétaux oléagineux. Ce sont des antioxydants liposolubles. Le tocophénol de synthèse est utilisé dans le beurre, les crèmes, soupes, alimentation infantile, etc.

Si les deux antioxydants précédents ne présentent aucun danger pour notre santé, il n’en est pas de même pour le BHA E320. D’origine synthétique, non autorisé en alimentation biologique, on peut en trouver dans les soupes, chewing-gum, matières grasses… Un nombre important d’études chez le rat montre une prolifération cellulaire au niveau de l’estomac, au-delà d’une certaine dose. Néanmoins, l’EFSA estime que la comparaison avec l’homme n’est pas pertinente. Le BHA est classé cancérogène possible et fortement suspecté d’être perturbateur endocrinien.

 

  • Autres additifs

Agents de texture : émulsifiants, stabilisants, épaississants, autant de substances qui assurent la bonne tenue des sauces, mousses et crèmes. Souvent d’origine naturelle comme les alginates, agar-agar ou carraghénanes E400 à 407 ou encore les gommes de guar et caroube E410 et suivants, leur usage semble sans danger.

Edulcorants : ils donnent une saveur sucrée, mais sans les calories (ou beaucoup moins) qu’apporte le saccharose. L’aspartame et la saccharine sont deux édulcorants de synthèse. L’aspartame E951 a fait l’objet d’études controversées. Sa DJA a été abaissée à 40 mg/kg. La saccharine E954 est le plus ancien édulcorant de synthèse. Elle est interdite aux USA, mais toujours autorisée en UE. Bien que d’origine naturelle, le sorbitol et le mannitol (E420 et suivants) ne peuvent être utilisés ni dans l’alimentation infantile, ni dans les boissons, ni en alimentation bio.

Quels aliments contiennent le plus d’additifs ?

Peu d’additifs : les aliments bruts tels que fruits, légumes, viande et poisson, sont en principe sans additifs. Mais certains peuvent contenir des sulfites qui évitent le noircissement. Le lait et les yaourts nature n’ont pas d’additifs. Par contre le beurre peut être supplémenté en colorant jaune pour lui assurer une couleur constante tout au long de l’année. Les conserves au naturel et les surgelés non cuisinés n’ont pas, ou peu, d’additifs. Il s’agit alors d’antioxydants naturels tels que la vitamine C.

En alimentation biologique, la réglementation interdit les additifs de synthèse. D’une façon générale, les produits issus de l’agriculture biologique contiennent beaucoup moins d’additifs que leurs homologues conventionnels.

Beaucoup d’additifs : les boissons sucrées cumulent édulcorants, colorants, conservateurs, sans oublier les arômes. Les plats cuisinés, les sauces nécessitent émulsifiants, conservateurs et exhausteurs de goût. Les viennoiseries et pains de mie comprennent des conservateurs et émulsifiants. Mais les plus riches en additifs sont les produits allégés. En effet, il faut compenser l’absence de sucre et de matière grasse par des édulcorants, émulsifiants, épaississants, exhausteurs de goût…

Additifs et santé 

Pris séparément, les additifs autorisés dans l’industrie alimentaire sont considérés comme inoffensifs en dessous de la DJA recommandée. Mais, peut-on être serein face à la kyrielle d’additifs disséminés dans les aliments ? N’agissent-ils pas de façon silencieuse sur notre état de santé ? Certains colorants sont accusés d’aggraver les troubles de l’attention et du comportement chez l’enfant. La controverse dure depuis plus de 30 ans et elle n’est toujours pas tranchée. Des chercheurs américains ont mis en évidence les effets nocifs de deux émulsifiants sur la flore intestinale.De faibles quantités d’émulsifiants pourraient expliquer l’apparition de maladies inflammatoires et diverses affections liées à l’obésité. Ce ne sont que deux exemples. Qu’en est-il des effets croisés des additifs ingérés quotidiennement sur de longues périodes ? Malheureusement, il n’existe as à ce jour, de modèle approprié pour évaluer les risques de ces mélanges.

Peut-on se passer des additifs alimentaires ? 

Et si on faisait table rase de ces additifs ? Il n’est pas sûr que cela soit souhaitable. Par exemple, les édulcorants présentent un intérêt pour certains diabétiques obligés de surveiller leur consommation de sucre. Autre exemple : les conservateurs permettent d’éviter le botulisme, affection neurologique grave.

Mais ces additifs sont-ils tous indispensables ? Ne faut-il pas éduquer le consommateur à manger moins sucré des produits moins colorés ? L’ajout d’exhausteurs de goût à outrance masque souvent la pauvreté des matières premières. Connaît-on encore le goût des produits naturels lorsque l’alimentation repose sur des produits transformés ?

 

8 décembre 2021

Diminuer la consommation d’énergie

L’hiver arrive et, avec lui, son cortège d’intempéries et le froid. Avec l’augmentation du coût de l’énergie, les factures s’envolent. Dans le budget des ménages, le chauffage occupe le premier poste. Mais il existe des solutions pour diminuer la consommation d’énergie, à commencer par l’isolation.

Au cours d’une émission de radio diffusée sur RCF, un administrateur de notre association locale de la Vienne, Frédéric Siuda, fait un tour d’horizon des aides dont peuvent bénéficier les consommateurs pour isoler leur logement.

Pour aller plus loin, cliquer ici

7 décembre 2021

Protéines alimentaires transformées, (PAT) le retour. Bien (vache) fol(le) qui s’y fie !

Sous la pression de l’UFC Que Choisir, la crise de la vache folle dans les années 90, caractérisée par l’effondrement de la consommation de viande bovine, a permis d’obtenir des avancées en matière de traçabilité et d’information sur l’origine des viandes. Nous pensions en avoir terminé avec le risque sanitaire en matière d’alimentation lorsque survint le scandale de la viande de cheval dans les lasagnes en 2013. Et ensuite…

Pour lire la suite de l’article faire par un administrateur de l’UFC 86, cliquer ici :

7 décembre 2021

Commande de cadeaux par Internet : comparatif e-commerçants

Chaque année, à l’approche des fêtes, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à commander leurs cadeaux en ligne. Mais, tous les webmarchands se valent-ils ?

Pour lire l’enquête sur Quechoisir.org, cliquer ici

6 décembre 2021

Civaux, une centrale intermittente pour un risque permanent

Le 19 novembre, EDF annonçait sans fanfare la mise à l’arrêt du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Civaux, à peine sorti de 7 mois d’arrêt pour visite partielle et rechargement. Mais pourquoi une décision aussi inattendue ? Que nous apprennent ces intermittences ?

Pour lire la suite de l’article fait par notre représentante à la CLI de Civaux, cliquer ici

3 décembre 2021

Sapin de Noël : comment le choisir ?

Naturel ou artificiel, quel est le sapin le plus « vert » ? Chaque année la question se pose dans les millions de foyers français qui font perdurer une tradition datant du Moyen-Age.

Le sapin fait partie des symboles incontournables de la fête de Noël, qu’il soit naturel, coupé ou en pot, artificiel ou encore en bois à monter soi-même.

Sapins naturels

En 2020, on estime à 5,9 millions le nombre de sapins naturels vendus en France. Ils ne viennent pas des forêts, mais sont cultivés à cette fin pendant une dizaine d’années. La majeure partie a été cultivée en France, dans le Morvan (1ère région productrice), en Bretagne ou en Auvergne-Rhône Alpes. Le reste provient de Belgique ou du Danemark.

Deux variétés se disputent le marché français : le Nordmann et l’épicéa. Le Nordmann est le préféré des Français. Plus résistant à la chaleur et à la sécheresse de l’air, ses aiguilles restent plus longtemps fixées sur les branches. Revers de la médaille, il n’a pas le parfum caractéristique du sapin. L’épicéa, moins estimé que son cousin Nordmann, sent bon la résine et sa forme est moins touffue à la base. Toutefois, il perd ses épines, il vaut mieux l’acquérir peu de temps avant les fêtes. Sa croissance étant plus rapide, il est moins cher à l’achat.

Sapins artificiels

En France, 20 % des sapins achetés sont artificiels, fabriqués essentiellement en Chine, même si Noël n’y est pas fêté ! Ils sont en PVC, matière plastique issue de l’industrie du pétrole. Bon marché, deux années d’utilisation suffisent à le rendre rentable.

Autres alternatives

En Bretagne, des producteurs proposent de louer ou d’adopter un sapin pendant la durée des fêtes. Il sera ensuite repris et remis en terre jusqu’à l’année suivante.

Certaines jardineries proposent des « sapins » en bois, à monter soi-même. On peut aussi en bricoler avec des matériaux de récupération.

Sapin en bois

Après les fêtes

Si l’on a un jardin, on peut replanter le sapin en pot. Les sapins naturels coupés peuvent être recyclés en fin de vie. De nombreuses villes mettent en place des points de collecte. Ils seront alors transformés en copeaux qui serviront pour le paillage. Mais attention : les sapins floqués ou givrés ne pourront pas être recyclés, à cause des colles et peintures qui les recouvrent.

Quel est le plus écologique ?

Le sapin artificiel a un très mauvais bilan carbone. Sa fabrication est énergivore et il faut le transporter depuis son lieu de production. Pour que l’impact sur l’environnement soit moindre, il faudrait le garder entre 10 et 20 ans.

Le sapin naturel capte du gaz carbonique par photosynthèse pendant la dizaine d’années de sa croissance. Mais il aura consommé des engrais et pesticides, sans compter le transport et le recyclage ou l’incinération.

Difficile de dire quelle est la solution la plus écologique. Le mieux est d’acheter un sapin label rouge, garantissant une origine française. Plus vert encore, le sapin bio.

Pour vous aider à faire votre choix, cliquer ici

 

3 décembre 2021